« On accueille Juha dans le cadre des RésiDanses, mais aussi d'un compagnonnage de sa compagnie avec le CCN : on l'amène à être indépendant, on apporte notre savoir faire, la compagnie se structure ensuite avant de voler de ses propres ailes », explique Estelle Garnier, efficace et souriante chargée de communication. Ce vendredi, on assistera avec Juha à une soirée en Noir et Blanc. Tout commence Le Parfum, le danseur-chorégraphe finlandais tout de blanc vêtu se fond dans le décor, comme en suspension, plein de légèreté. Une autre danseuse, Sara Orselli, diffuse du parfum aux spectateurs, pleine de grâce, avec un gigantesque éventail, qu'elle détourne ensuite... Les musiciens chinois et indiens qui composent la bande son finissent de nous faire voyager, « avec le minimum. C'est fantasmagorique ! Notre fantasme de ces pays... », rêve le chorégraphe. Puis on passe au noir, avec une création,  You only live twice, notre danseur arrive en costume noir, tel James Bond, les mouvements sont destructurés, « je veux briser les codes ». Retour brutal dans notre monde occidental ! « Ces deux spectacles s'articulent comme le ying et le yang ! » La soirée se termine sur Prologue d'une scène d'amour. « Pièce qui a déjà vécu », jouée de nombreuses fois et chaque fois saluée, « ça me fait plaisir de la remontrer ! »