Le second opus de la biennale internationale d'art naïf

 S'agissant d'un mouvement non académique l'art naïf n'a pas de définition, il est toutefois possible d'en préciser les caractéristiques. Les artistes naïfs n'ont pas fait d'études artistiques, il s'agit de démonstration spontanée artistique. L'expression relève en aucun cas de la théorie mais de l'intuition.

Le mouvement se caractérise par une représentation figurative joyeuse, sans perspective, de sujets populaires, tels que des paysages, des scènes de vie. S'il est connu que le terme naïf apparaît la première fois avec le Douanier Rousseau, ce style apparaît également chez Dubuffet, Kandinsky ou Picasso parmi leurs premières oeuvres.

Anne-Marie Bousselet, commissaire et initiatrice de l'exposition explique : « L'idée de créer une telle exposition vient du manque d'intitiative publique pour promouvoir l'Art Naïf. J'ai voulu installer cela à Braine-Le-Comte, pour que la ville en devienne la capitale ».

Une sélection d'une vingtaine d'artistes provenant des quatre coins du monde, occupe l'ancienne église des Dominicains et le Plan incliné de Ronquières. Peintures à l'huile et à l'acrylique en petits et grands formats investissent l'espace tandis que les grands sont pour la plupart au Plan Incliné et que l'église des Dominicains complète le parcours. 

En guise de clôture, cinq femmes, les zenzettes montent sur scène pour partager leur dynamisme et leur coquinerie. Les musiciennes s'inscrivent dans le style de la biennale, par la fabrication de leurs propres instruments sans aucune formation musicale.