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expos

Le sang d'un poète

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Le titre de l'exposition Le sang d'un poète, tiré d'un film de Jean Cocteau, laisse songeur...Surréalisme, passage d'un monde à un autre, imbrication des espaces, l'exposition se joue des frontières.
 

Le sang d'un poète est le premier film réalisé par Jean Cocteau. En 1930, il montrait le processus de création artistique et les choses qui lui sont essentielles. Adam Budak et Laurence Gateau, commissaires de l'exposition, partagent la même sensibilité artistique et la même manière d'aborder les œuvres. Ils ont pensé cette exposition ensemble, et réuni 28 artistes d'horizons artistiques et géographiques différents. Travaillant tous sur des supports, des matières aussi riches qu'étonnant, usant de l'allégorie et la métaphore, chères à Jean Cocteau. L'imaginaire, vaste terrain de jeu des artistes, est ici exploité sous toute les coutures, toujours en lien avec le reflet, le miroir, la double identité.
 

Une exposition en trois parties

Pour bien comprendre l'exposition, il est essentiel de distinguer les trois parties qui la composent, (sans compter le "prélude" de l'entrée) et qui ne suivent aucune chronologie. On passe le rideau coloré, crée par Ulla von Brandenburg, une reproduction d'un rideau de théâtre de Shakespeare, on entre alors "de l'autre côté du miroir", dans un univers déroutant, on nage en plein surréalisme. Première partie, celle liée à la fable, au conte, avec cette immense fresque de Paul Morrison, ou les personnages en céramique de Klara Kristalova, pleins de noirceur, qui montrent aussi la face cachée de la cruauté de l'enfance que l'on retrouve souvent dans les contes d'Andersen. Seconde partie, elle, autour de l'assemblage, peuplée de chimères sorties d'un imaginaire, parfois érotique et souvent intimiste. Entre projections vidéos, écrans de cinéma fictifs, travail sur la lumière, la troisième et dernière partie prend comme axe l'image ou...l'absence d'image. Côté pratique, des fiches sont à disposition des visiteurs pour mieux décrypter les œuvres.
 

Publié le 09/06/2009 Auteur : Sophie Trentesaux

Dans le cadre de la biennale d'Art contemporain Estuaire 2009. Hangar à bananes - Nantes. Exposition jusqu'au 30 août du mardi au dimanche de 13h30 à 19h30, visites commentées à 14h et 18h. Entrée libre. www.estuaire.info
 


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