2b3c4eb2e9bc469d734fa3e6e24467835c8dda2e
87d3f94ae6d1869ea1735aa3f8b7a36acf526ac5
Adeec25831ac96f35f65c1dce7b401365b1c9316
Fd25ff1338128437fc3c95fd7b73640dd1655742
6f1670fd461c453f25033507110f798dac6caaee
8e893b72e66eff0e0447af263a9a01a07dadfdd0
17a84782db2b6714a9d255ebce8ec76ad4c63dcd
22af3b8ed803b7ab03ec699beaff1c9047fb3b07
Fermer
cinéma

Le dernier vol

2d282fb711240965330926515847386fa2c674e0

Au coeur du Sahara dans les années 1930, un biplan se pose sur la piste d'atterrissage d'un avant-poste de l'armée française. À son bord, Marie, jeune aviatrice venue chercher la trace de l'homme qu'elle aime dont l'avion a disparu au-dessus du désert. Mais sur place, confronté à des difficultés avec les populations locales, l'officier supérieur refuse de lui fournir son assistance. Alors qu'elle s'apprête à abandonner tout espoir, Antoine, qui a de plus en plus de mal à se plier à l'autorité de son supérieur, lui propose son aide pour partir dans le désert rechercher l'avion et son pilote disparu.

Adapté d'un livre lui-même tiré d'une histoire vraie, Le dernier vol avait bien des atouts pour donner dans le grand mélo, superbes décors et situations complexes à l'appui. Hélas, Karim Dridi se contente de filmer tout cela avec un détachement qui en devient ennuyeux. Peu impliqués ou mal dirigés, Guillaume Canet et Marion Cotillard n'ont, sous sa caméra, qu'une seule crédibilité, celle de souffrir de la chaleur, pour le reste, on repassera. La romance peine à décoller et la rencontre entre les deux personnages n'a jamais vraiment lieu, l'un comme l'autre ressemblant davantage à des caricatures qu'à des personnages de chair, de sang et de sentiments. On peine à percevoir une once de douleur dans les traits de Marion Cotillard quand Guillaume Canet semble plus pressé de ramener son personnage chez lui qu'à vraiment aider cette singulière voyageuse venue sauver un homme dont elle sait qu'il ne pourra l'aimer. Au souffle de l'épopée romanesque succède donc le souffle régulier du ronronnement d'une intrigue et d'une interprétation tellement téléguidées qu'elles en deviennent presque soporifiques. Et il s'en faut de peu pour que le souffle devienne ronflement.

Publié le 15/12/2009 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma