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cinéma

Largo Winch

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Quand Nerio Winch, homme d'affaires richissime et puissant dirigeant du groupe W, meurt, une guerre de succession aussi violente que discrète s'engage entre les intrigants, requins de la finance et autres proches collaborateurs. Lorsque le monde apprend que Winch avait secrètement adopté un fils et que sa mort n'est sans doute pas aussi accidentelle qu'il n'y paraît, le combat entre l'héritier potentiel du groupe W et ses opposants change de dimension. Le jeune Largo Winch, casse-cou aussi désinvolte que bien éduqué devra défendre ses prétentions jusqu'au bout. Et ça commence mal puisqu'il croupit dans une prison sud-américaine quand Nério est tué.

Au départ, des romans et une bande dessinée à succès de Jean Van Hamme vendus à des milliers d'exemplaires et un personnage propre à nourrir les imaginations autant qu'à susciter les appétits. Après une série télévisée plutôt ratée, le passage au grand écran s'avérait donc délicat à négocier. D'un bout du monde à l'autre, Jérôme Salle trimballe ses personnages dans une adaptation des deux premiers tomes de la saga dessinée plutôt réussie même si l'empilement des enjeux et des lieux finit par embrouiller plutôt qu'impressionner. Si le casting se montre plutôt efficace, la réalisation tâtonne beaucoup plus, s'emballant soudainement pour ralentir aussi vite, glissant d'un personnage et d'un point de vue à l'autre dispersant l'intérêt que le récit crée lentement. Plus qu'un simple décalque de l'univers dessiné, le film a su adapter son ambiance, peinant toutefois à faire du personnage de Largo un héros à part entière, capable de porter une histoire solide. Jérôme Salle s'arrête à la moitié du gué, une suite éventuelle parviendra peut-être à raviver le flambeau de ce cousin turbulent de James Bond et Ethan Hunt.

Publié le 16/12/2008 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma