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théâtre

La véritable histoire de la guerre des boutons

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S'il existe un texte qui réunit toutes les générations, c'est bien La Guerre des boutons ! Faites le test : demandez à votre progéniture de poser sa console, tendez-lui le roman, et revenez quelques heures plus tard... Le résultat est imparable : « Oh, j'aurais trop aimé être dans la bande des Longeverne ! »

1912, rentrée des classes. Comme chaque année, les gosses de Longeverne et ceux de Velrans s'affrontent dans une guerre sans merci. Les deux bandes rivales ne peuvent pas se sentir, et se sont organisées en véritables armées : côté Longeverne, le commandement est à Lebrac, secondé par ses lieutenants Grangibus, Boulot, Tintin, Camus, La Crique, et Gambette, et appuyé par le reste des troupes constitué de Petit Gibus et Bacaillé ; côté Velrans, le front est mené par l'Aztec des Gués, secondé par le général Tord-Gueule, et soutenu par les soldats Migue la Lune, Tatti et Banail.
Cette année-là, une nouvelle technique de guerre fait son apparition : la confiscation aux ennemis faits prisonniers de leurs bretelles, boutons, agrafes et lacets, ce qui leur assure une ire paternelle foudroyante au retour à la maison. La bataille fait rage et les déculottées sont légion !
Mais à l'âge des premiers sentiments amoureux, la jalousie peut faire tourner les têtes... Elle conduira Bacaillé, amoureux d'Octavie qui ne voit que par son Camus, à trahir son armée...

LA VENGEANCE EST UN PLAT QUI SE MANGE FROID

2007, commémoration du 11 novembre. François Gibier, ancien poilu de la Grande Guerre, a aujourd'hui 103 ans. Il est convié à témoigner de son vécu.
Mais ce vétéran a en réalité deux guerres à raconter : celle de 14-18, et celle des boutons... Car François Gibier n'est autre que Petit Gibus ! Et puisque le maire qui préside la cérémonie n'est autre qu'un descendant de ce traître de Bacaillé... L'occasion est trop belle !
Un hommage à un texte qui rassemble toutes les générations, sous la forme d'une belle performance scénique (Johann Nicol est seul sur scène) où la musique est omniprésente.
Le public ne risque pas de s'ennuyer : entre exhortations à reprendre les refrains en coeur, et stupéfaction face à un respectable vieillard égrenant un chapelet de grossièretés, petits et grands partageront un grand moment de rire inter-générationnel !

C'est sûr, pas un ne repartira en clamant : « Si j'aurais su, j'aurais pas v'nu ! »

Publié le 23/08/2010 Auteur : A. Cassagnet

La véritable histoire de la guerre des boutons, du 24 août au 11 septembre, du mardi au samedi à 19h30 à la Cave Poésie, 71 rue du Taur. Tarif : 8/10/12 euros. Tél 05.61.23.62.00


Mots clés : théâtre