La nuit au musée 2

Dans le cadre de l'accueil de nouvelles expositions, les anciennes collections du Musée d'Histoire Naturelle sont envoyées au sous-sol du Smithonian Institute à Washington où elles rejoignent l'un des plus grands assortiments de pièces dans ce qui est appelé « le plus grand musée du monde ». La tablette magique des pharaons, toujours intacte, permet, la nuit, au pharaon Kahmunrah, à Napoléon, à Al Capone et à Ivan le Terrible de s'animer et d'ourdir de sombres plans. Loin de tout ça, Larry devenu un homme d'affaires, vendeur de gadgets en tous genres, ne se doute pas que son passé de gardien va lui revenir rapidement à la figure.

Sans cacher un instant que cette suite entend bien marcher dans les pas - commercialement lucratifs - de son aîné, La nuit au musée 2 n'est pourtant pas une de ces séquelles bâclées, vite filmée et mal ficelée qu'on voit trop souvent sur les écrans. Reprenant quasiment à l'identique les éléments qui avaient fait le succès surprise du premier opus, Shawn Levy amplifie encore le côté gros jouet de son film, agrémentant les péripéties de ses batailles inattendues d'innombrables trouvailles visuelles et scénaristiques (apparition du noir et blanc, acrobaties aériennes et personnages nouveaux et attachants) dont la moindre n'est pas d'avoir invité Alain Chabat à camper un irrésistible Napoléon vu d'Amérique. Un joyeux bonbon inattendu à savourer sans retenu et à partager en famille sans complexe aucun. On s'y amuse pour de bon et on ressort curieux.