La génération GPS a peine à imaginer les marins, marchands et autres intrépides aventuriers européens se lançant sur les mers ou les chemins sans cartes précises et avec des instruments de repérage donnant une position approximative, ce qu’ils firent pourtant pendant des siècles.

Retracer l’histoire des cartes marines et terrestres, c’est remonter l’histoire des hommes et des sciences au moyen d’une simple feuille de papier et de l’intuition nécessaire pour inventer le sextant, le théodolite, perfectionner la boussole et représenter la terre. Le patrimoine universitaire lillois regorge de pépites sur ce sujet et nous ne le savions pas. Grâce à cette exposition qui s’inscrit dans le cadre du cycle « La carte invente le monde » imaginé par l’Espace Culture, nous pouvons apprécier la richesse de ce patrimoine méconnu qui va des atlas des premiers cartographes hollandais (XVIe et XVIIe siècle) jusqu’aux techniques numériques d’aujourd’hui les plus sophistiquées.