Jî Drû & Festen

Arrivez à l’heure pour ne rien rater de Festen. Ce quartet français (sax, batterie, piano, basse) n’est pas qu’un hommage à Thomas Vinterberg. Après Morricone, Festen s’attaque à Kubrick comme pour vaincre la peur des monstres sacrés. Le jazz défrise le rock en revisitant le classique dans des exercices périlleux mais jamais casse- gueule.

Jî Drû signe enfin un album en son nom. Dans Western on retrouve sa garde, amicale, rapprochée (Sandra Nkaké au chant, Armel Dupas au rhodes,  Mathieu Penot à la batterie) c’est un peu un nouveau Jî Drû que l’on découvre. Délaissant le grand angle trip-hop pour des cadrages plus jazz, Western lui ouvre d’intimes grands espaces.