Pour sa 23ème édition, le Festival International du Grand Reportage d'Actualité et du documentaire de société a l'intention de continuer à tracer son sillon dans l'éclectisme en mêlant professionnels de l'information, public et jeunes pour apprécier l'actualité dans sa globalité.

 

Pour l'édition 2016, près de 80 films ont été sélectionnés, abordant un spectre large de sujets. Parmi les reportages programmés figurent Migrants solutions pacifique qui présente le gouvernement australien plaçant ses migrants clandestins sur les îles Manus et Nauru dans l'océan pacifique à l'écart des côtes australiennes ; Bienvenue au réfugistan aborde les camps de réfugiés et leur organisation par le Haut Commissariat de l'ONU et les ONG ; Jharia, une vie en enfer s'intéresse à la ville minière du nord-est de l'Inde Jharia, dont le sol riche en charbon représente une manne financière pour sa population, mais dont les souterrains sujets à des incendies, rendent l'air toxique. Angles régionaux comme internationaux, au format long comme web, constituent ainsi la programmation. Et comme de coutume, chaque séance sera suivie d'un débat avec les réalisateurs.

Dans une volonté de faire contribuer le public jeune au festival, l'organisation a désigné dix lycéens de la région Nord Pas de Calais – Picardie pour former un jury d'apprentis critique. Ces jurés assisteront dans les même conditions que le jury officiel aux séances de la compétition et décerneront le prix Jeunes à l'issue de l'édition. Un panel d'étudiants de l'ESJ Lille désignera dans le même élan le vainqueur du prix Aïna Roger parmi une sélection de huit films en compétition.

Mais le festival ne se cantonne pas aux salles de cinéma : rencontres, ateliers d'initiation au programme professionnel de montage, expositions photos... Cette année, la séance grand débat « Capitaine d'industrie, capitaine de presse ? » réunira des professionnels pour interroger l'impact de l'appartenance à un grand groupe de presse sur le traitement de l'information et juger la mesure de ce bouleversement. Le festival projettera en simultané plusieurs séances sur Lille, Amiens et Arras, soucieux de présenter sa sélection au plus grand nombre. Des séances gratuites avec possibilités d'y inscrire classes de troisième et lycéens.