La vingtaine d’artistes ayant accepté le défit de cette double exposition travaille sur le projet depuis trois ans, à travers une résidence dans la grotte et à Caza d’Oro (centre de création d’art contemporain). Avec une grande majorité d’œuvre créées et inspirées par les lieux, les artistes donneront leur vision de cette confrontation avec le patrimoine artistique préhistorique. Ce concept artistique est aussi le moyen de repenser l’action de l’homme sur son environnement naturel. Certains ont symbolisé la condition humaine quand d’autres ont choisi de se questionner sur le rapport mystique de cet art, en mettant en parallèle le chamanisme et les légendes / croyances. Chaque artiste a proposé sa vision et partagé son influence de la grotte. La visite du musée des Abattoirs entraine le public de merveille en merveille, avec un coup de cœur pour les sculptures vertigineuses de David Altmedj, Les Animosités de Pascale-Marthine Tayou, et bien sûr le travail chamanique de Serge Pev ainsi que les peintures aborigènes.

Intitulée Dreamtime, temps du rêve, l’exposition fait référence au thème central de la culture aborigène qui par ce terme désigne les origines de leur monde, et la capacité mentale à rêver ce monde et raconter l’origine de l’humanité par les esprits des ancêtres.