2b3c4eb2e9bc469d734fa3e6e24467835c8dda2e
87d3f94ae6d1869ea1735aa3f8b7a36acf526ac5
Adeec25831ac96f35f65c1dce7b401365b1c9316
Fd25ff1338128437fc3c95fd7b73640dd1655742
B542e311810cd9271588843ad5930b2ef3fb4274
8093b1eae52377dc4dc55297e3d54fd9f87040ae
6f1670fd461c453f25033507110f798dac6caaee
8e893b72e66eff0e0447af263a9a01a07dadfdd0
17a84782db2b6714a9d255ebce8ec76ad4c63dcd
22af3b8ed803b7ab03ec699beaff1c9047fb3b07
Fermer
jeunesse

Gros, c'est fin

44f4f5d1bf6066e8119c5da7ca361d2a349d3b3c
Sylvain Levey, au fil d'une mise en scène ingénieuse et intime, déploie avec beaucoup de finesse le récit autobiographique d'une acceptation de soi et d'une découverte du théâtre.

Seul sur scène, dans un ingénieux décor, l'auteur-comédien se raconte. Enfant maigrichon soudain devenu gros au fil d'un été, il doit apprendre à apprivoiser ce corps nouveau , à vivre avec la façon dont il est perçu. En parlant, il cuisine. Se dévoilant sans fausse pudeur, il relate les rendez-vous médicaux, les inquiétudes familiales, le regard des autres, l'adolescence. On aurait pourtant tort de croire que le spectacle se résume à un portrait un brin attendu doublé d'une injonction à accepter les différences. Si c'est une ligne qui sous-tend évidemment la proposition subtile de Sylvain Levey, il ya bien plus dans ce portrait que le simple parcours d'un « gros ». Ce que la pièce décline aussi, c'est une rencontre forte avec le théâtre et la scène. Avec elle, par elle, le petit garçon devenu jeune homme enrobé se trouve enfin une place. L'écriture fine et l'interprétation pétrie de sincérité de Sylvain Levey tire, avec beaucoup d'intelligence, cette autobiographie au-delà de la chronique convenue, vers le récit universel d'une rencontre avec l'art.

Publié le 30/03/2022 Auteur : Guillaume B.

Gros de Sylvain Levey 

Le 5 avril à 20h Centre Arc-en-Ciel à Liévin culturecommune.fr


Mots clés : jeunesse Obesite theatre