livres.jpgEscales des lettres, centre littéraire arrageois, propose toute l'année des rencontres avec de nombreux écrivains, aux quatre coins de la région, petite médiathèque de village flamand, café littéraire à la frontière belge, établissement scolaire en bord de mer, « avec des enfants dans les écoles, les détenus de centres pénitenciaires, le grand public... », énumère Ludovic Paszkowiak, le directeur. Tout ce petit monde, auteurs, « dont ceux avec lesquels on travaille toute l'année, ravis de ces échanges en toute simplicité, de cette proximité » et public, « lecteur chevronné, érudit, comme personne, Maram al Masri.jpgparfois en difficulté, lisant peu », se retrouve pour la fête du livre, à Lille, désormais sur deux jours, et dans un nouveau lieu, le Tri Postal. « Nous commencions à être à l'étroit à la CCI, accueillant de plus en plus de visiteurs et d'auteurs chaque année, plus de 4 000 l'an dernier... »

Un rassemblement de taille, donc, avec un ample espace librairie, où les locaux ne seront pas en reste, de grands débats effaçant les frontières littéraires, et dressant le portrait d'éditeur, ainsi qu'une soirée de clôture balèze : lecture de lNoel.jpg'éminent comédien Charles Berling !

Pour l'expo photo- romans, les images noir et blanc de Patrick Devresse inspirent des textes, courts, incisifs poétiques, à Lucien Suel. N'oublions pas, bien entendu, des ateliers d'écriture, façon Oulipo, pour jouer avec les mots. Les plus jeunes, lecteurs à part entière, auront aussi leur espace. Mais le grand rendez-vous, point de passage obligé de ces journées, ce sera certainement le plateau, où se déroulent cafés littéraires, débats, lectures, discussions de tous poils, « les auteurs qui viennent à cette fête ont vraiment quelque chose à y faire ! On se démarque des autres salons, seulement tourné signatures d'ouvrages. Nos dédicaces ne durent que 30 minutes, l'axe principal : des moments pour débattre, et c'est ce qui plaît, aussi, au visiteur », conclut le Directeur d'Escales des Lettres.