De l’instinct au regard…

L’une photographie et l’autre peint. Pour cette exposition, ils ont eu envie de faire dialoguer leurs œuvres en proposant au public une résonnance qui se décline autour de la matière et des formes. La peinture de Ludovic Pessin qui invente ses propres codes, fait surgir dans l’urgence de la création des archaïsmes d’enfance. Son travail exprime toute la spontanéité et l’énergie instinctive qui convoque l’être humain dans ce qu’il a de plus profond. On peut y voir une référence aux arts premiers et à l’Afrique, et donc à nos origines. Pour Claire Bauduin, photographier, c’est respirer. « A chaque prise de vue, une gymnastique, une contorsion, le souffle coupé, le doigt sur le déclencheur…je traque le bon moment. » Formé à la création textile, Claire Bauduin regarde l’harmonie du monde dans ce qu’elle a de plus immédiat, à la recherche du miracle de la rencontre.