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cinéma

Cow Boy

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Journaliste télévisé pour une émission de sécurité routière, Daniel Piron est un quadra usé. Il n'a pas d'enfant avec sa compagne, enchaîne les émissions sans plus vaiment comprendre ce qu'il y fait et se demande ce que sont devenus ses idéaux de jeunesse. Lorsqu'il retombe sur un enregistrement d'archives montrant un jeune homme prenant un bus scolaire en otage pour aller crier sa rage des injustices sociales devant les studios de la télé belge, il décide de retrouver les protagonistes de l'époque pour les emmener dans un nouveau voyage. De ce périple dans lequel il espère puiser une énergie et un engagement nouveaux, Daniel réalise cependant bien vite qu'il ne le mènera nulle part...

Huit ans après Les convoyeurs attendent, déjà très ancré dans une réalité humaine et sociale forte les deux Benoît du cinéma belge se retrouvent pour une nouvelle plongée au coeur de l'humanité moderne. Si l'oeil de Benoît Mariage (qui puise le sujet de ce film dans une réflexion personnelle et des années d'expérience au sein du magazine Strip-Tease) confère à ce Cow Boy une forte teinte quasi documentaire, ce parcours d'homme avide d'une réussite et d'un accomplissement  qui lui échappent doit aussi beaucoup à son casting minutieux, Poelvoorde en tête. Le pitre belge revient là à la belle  retenue  dont on le savait capable depuis Entre ses mains, donnant corps à un personnage attachant parce que furieusement réaliste tiraillé entre ses idéaux et les compromissions nécessaires de l'âge adulte. Le réalisateur n'hésite pas à rire de ce parcours à la fois intime et très universel, même si le film redevient plus grave dans ses dernières minutes. De l'ensemble se dégage surtout une réelle humanité, attachante malgré ses faiblesses parce que simple et généreuse. Belge en fin de compte.

Publié le 26/11/2007 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma