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cinéma

Coluche

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Tous les soirs de septembre 1980, Coluche triomphe au Gymnase. Le comique irrévérencieux est au faîte de sa gloire, accumule les succès et fait régulièrement les gros titres de la presse. Sa demeure est le lieu de toutes les fêtes mondaines et on y croise nombre de vedettes de l'époque. Toujours en verve contre les politiques, il finit par décider, un peu par provocation, un peu par envie, de se lancer lui aussi dans la course à la présidence. Mais quand la blague de potache se fait de plus en plus concrète à mesure que grandit l'espoir suscité par cette démarche hors-normes, le clown lui-même se prend à y croire.

D'abord peu enchanté à l'idée de faire un film sur un personnage dont le souvenir est resté fort dans la mémoire collective, Antoine De Caunes a accepté le projet en faisant le choix de se recentrer sur cette période des élections, qui verra se dramatiser le personnage de Coluche. De la scène à l'intime, il ne quitte jamais les pas du personnage en montrant les grands espoirs comme les petites faiblesses. Egalement portrait d'une époque, le film recrée une atmosphère dans laquelle François-Xavier Demaison n'a plus que se glisser pour incarner un Colulhe convaincant et par là  gagner ses galons de comédien. Reste que derrière cette chronique d'une certaine perte de l'innocence, le film finit somme toute par tourner assez vite en rond. Antoine De Caunes, réalisateur légitime s'il en est pour filmer ce portrait et cette époque, parvient de justesse à tenir sa ligne jusqu'au bout. Survit néanmoins le portrait d'un personnage qui manque aujourd'hui cruellement d'héritier, peut-être est-ce la vraie réussite du film que de le rappeler.

Publié le 14/10/2008 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma