Après les deux grands must du répertoire lyrique et orchestral du XIXe siècle que sont l’ouverture de la Force du destin de Verdi et la Marche funèbre de Siegfried, signé Wagner, le pianiste Bertrand Chamayou s’attaquera à ces monuments de virtuosité que sont les œuvres pour piano de Liszt. La Danse macabre que Liszt peaufina pendant vingt ans et qui fut créée par Hans von Bulöw, est basée sur des variations à partir de la mélodie grégorienne du Dies Irae. La pièce est d’une difficulté redoutable tout comme d’ailleurs la Fantaisie hongroise pour piano et orchestre qui suivra. Tendez bien l’oreille, car inspiré par la musique tzigane et hongroise, Liszt y a glissé les sonorités du cymbalum. Après cette incursion dans le monde du piano lisztien, cette soirée se terminera par Métaboles, une pièce majeure pour orchestre d’Henri Dutilleux, né en 1916, et considéré comme le plus grand représentant de la musique française de la fin du XXe siècle.