Les vacances de Pâques à Hardelot dans les années 80. L’air est vif et la plage est grande, idéale pour crier et pleurer tranquille après une drôle de nouvelle annoncée toute à l’heure dans la chambre d’hôtel, la séparation des parents. A douze ans on est déjà grande, mais le petit frère de huit ans, comment va t-il encaisser l’écroulement de l’enfance ? Tout au long de ce roman à quatre voix, la grande sœur se souvient. Les personnages n’ont ni noms ni prénoms, donc pas d’identité, sauf Tom, le petit frère. C’est pourtant bien d’une famille qu’il est question. Du père, de la mère, d’une fillette, d’un petit garçon et de l’irréparable gâchis du divorce. De l’abîme des sentiments des uns et des autres, de trahison et de dépression aussi. La musique est là, pour recoller les morceaux d’une mémoire où le bonheur est en miette.
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Carole Fives, un premier roman
Sur un air d’enfance et de Top 50
Publié le 12/09/2012
Que nos vies aient l’air d’un film parfait, éd. Le passage, 14€
Rencontre avec Carole Fives, 20 septembre à 17h au Furet
Carole Fives, un premier roman
Françoise Objois
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