2b3c4eb2e9bc469d734fa3e6e24467835c8dda2e
87d3f94ae6d1869ea1735aa3f8b7a36acf526ac5
Adeec25831ac96f35f65c1dce7b401365b1c9316
Fd25ff1338128437fc3c95fd7b73640dd1655742
6f1670fd461c453f25033507110f798dac6caaee
8e893b72e66eff0e0447af263a9a01a07dadfdd0
17a84782db2b6714a9d255ebce8ec76ad4c63dcd
22af3b8ed803b7ab03ec699beaff1c9047fb3b07
Fermer
cinéma

Carnivores

Ec742c9d09c753858395a2d9182f1379473a3c04
Depuis toujours Mona rêve de devenir comédienne. Un rêve que Sam, sa sœur cadette a accompli avant elle. Alors que Mona vient s'installer dans l'appartement que Sam partage avec son fils et l'homme de sa vie, elle découvre une Sam confrontée à un rôle difficile. Pour l'aider, Mona prend de plus en plus de place... jusqu'au jour où Sam, épuisée, craque.

Thriller soigné, Carnivores, première réalisation des deux frères Rénier, n'est pas sans évoquer d'écho avec le parcours des réalisateurs : Jérémie, le cadet, s'est fait un nom devant la caméra avant son frère. D'abord tentés par l'idée d'évoquer cette situation par le biais de la comédie, c'est le thriller qui finira par s'imposer. Au fil de cadres soignés et glaçants, le film dessine une tragédie moderne... mais prévisible. Pour bien réalisée qu'elle soit, l'histoire souffre de déséquilibres : devant la caméra, c'est clairement Mona qui se taille la part du lion à l'écran, laissant à sa sœur (incarnée par une Zita Hanrot plutôt très bien) une portion forcément congrue et un rôle plus ingrat... qui laisse hélas trop présumer du final. Reste que le nouveau duo du cinéma belge démontre un joli savoir-faire et une belle attention à l'image.

Publié le 28/03/2018 Auteur : Guillaume B.

 

Thriller efficace et étouffant, Carnivores, appuyé sur une réalisation soignée souffre d'un déséquilibre narratif qui nuit un peu à son suspense. Un premier film qui reste néanmoins convaincant et prometteur.


Mots clés : thriller drame