2b3c4eb2e9bc469d734fa3e6e24467835c8dda2e
87d3f94ae6d1869ea1735aa3f8b7a36acf526ac5
Adeec25831ac96f35f65c1dce7b401365b1c9316
Fd25ff1338128437fc3c95fd7b73640dd1655742
6f1670fd461c453f25033507110f798dac6caaee
8e893b72e66eff0e0447af263a9a01a07dadfdd0
17a84782db2b6714a9d255ebce8ec76ad4c63dcd
22af3b8ed803b7ab03ec699beaff1c9047fb3b07
Fermer
concerts

Ça ira mieux demain !

3f9de75402e10df74e5d654af3be87be8afe31c4

Et pourtant ça va déjà plutôt bien pour Get Well Soon. Depuis les rumeurs de la toile jusqu’aux vivats de la critique, ils viennent de publier un consistant deuxième album convoquant les esprits de Thom Yorke, Sufjan Stevens, Neil Hannon sans oublier le romantisme allemand. Un groupe sous influences promis à devenir lui-même une référence.

 

 

Cela fait beaucoup pour un seul homme. Car Get Well Soon est viscéralement le projet du jeune allemand Konstantin Gropper. Gropper est pétri mais surtout habité d’influences classiques et littéraires. Fils d’un professeur de musique classique, étudiant en philo et littérature, diplômé de la pop-académie de Mannheim, Konstantin Gropper tient plus de l’honnête homme tourmenté du 19éme siècle que du clubber berlinois adepte de techno minimale. Pourtant, la musique de Get Well Soon parle à ses contemporains. En premier lieu, la pop de Get Well Soon est profondément enracinée dans la culture d’Europe continentale, mais refuse de choisir entre le droit du sol et le droit du sang. Cela s’entend car Get Well Soon puise autant dans le vocabulaire pop traditionnel, l’orchestration classique que dans le folk balkanique.

 

Bien que Konstantin Gropper cultive cette image romantique solitaire mâtinée de noirceurs gothiques, il a su quitter son rocher pour faire vagabonder son esprit à travers l’Europe. Musicalement, on passe de la délicate larmichette en ballade au voyageur contemplant une mer de nuages depuis le château de Neuschwanstein. Soit Caspar David Friedrich avec Arcade Fire dans les oreilles. Mais que l’on ne s’y trompe pas, si la musique de Get Well Soon convoque régulièrement la nostalgie, elle n’est en rien passéiste car l’homme-orchestre qui emmène Get Well Soon possède également un solide bagage en électro. Tête à claques ce bon élève ? Toujours est-il que les coups qu’il a reçus ont provoqué quelques belles fêlures. Sur la brèche du maniérisme, voire au bord du gouffre du Pompier, ce fan de Sartre provoque davantage le vertige que la nausée. Les délicats Get Well Soon ne proposent pas de remèdes de cheval, mais soignent le mal par le mal.

 

Publié le 09/03/2010 Auteur : Bertrand Lanciaux

Get Well Soon + Musée Mécanique

Samedi 13 mars 20h00 à l’Aéronef, Avenue Willy Brandt, Euralille.

Tarifs 17/13€

Tél.03.20.13.50.00

www.aeronef-spectacles.com

 


Mots clés : concerts