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cinéma

Blanche-Neige et le Chasseur

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lors que sa mère meurt prématurément et que son père se remarie avec Ravenna, troublante et séduisante femme, la belle Blanche-Neige finit par être enfermé dans les geôles du château royal quand son père est tué. Les années passent, le pays flétrit sous la coupe de la cruelle reine et alors que celle-ci s'apprête à user de magie pour lui voler sa jeunesse, Blanche-Neige prend la fuite, bientôt traquée par les hommes de Ravenna...

Pour son 200ème aniversaire, le conte des frères Grimm connaît une seconde adaptation cinématographique après la version décalée de Tarsem Singh opposant Julia Roberts à Lily Collins. Changement de ton pour une approche entre féérie et magie noire. Rupert Sanders, s'il n'est pas maladroit derrière la caméra s'appuie sur une armée de techniciens pour donner vie aux images de son film. De ce côté, c'est un sans faute qui fait de chaque plan une série d'images soigneusement travaillées. Sur le fond, il y a dans cette Blanche-Neige autant de Jeanne d'Arc que de Princesse Mononoke (notamment dans une scène frôlant le plagiat du chef d'oeuvre de Miyazaki) ou de l'Eowyn de Tolkien. Visuellement, le film pioche aussi dans ces univers, juxtaposant les esthétiques avec une certaine réussite en s'offrant en outre un casting pléthorique. Outre le trio central (largement dominé par une Charlize Theron effrayante à souhait), la très bonne idée du film, c'est de confier le rôle des nains à une brochette d'acteurs anglais grimés pour l'occasion. Pour le reste, le film déroule sans surprise un scénario connu s'autorisant parfois quelques libertés sans jamais s'éloigner de la trame globale. Alors emballant ? Pas tant que ça, joli et propret, le film pêche par son manque de rythme et d'inventivité autant que par la disparité des univers qu'il essaie d'évoquer sans parvenir à faire davantage que les copier.

Publié le 13/06/2012 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma