Arnaud Vrech met en scène Hervé Guibert à la Verrière

A l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie est le premier spectacle d’Arnaud Vrech, jeune metteur en scène sorti de l’École du Nord en 2015 (4^ème promotion de l’École Professionnelle Supérieure d’Art Dramatique) avec la compagnie « il faut toujours finir ce que l’on a commencé » qu’il a fondé avec sa coéquipière Jeanne Lazar. Leur mot d’ordre ? « Faire du théâtre un acte simple, infini et beau ». Ils ont donc choisi un texte d’Hervé Guibert, qu’ils ont adapté pour la scène.

« Le but est d’arriver à créer du théâtre dans la réalité de l’instant en se confrontant directement à l’écriture de Hervé Guibert et de faire corps avec cette pensée ».

Sur le plateau, Jeanne Lazar, Clément Durand et Johann Weber incarnent la génération sida, celle d’Hervé Guibert qui a placé la maladie au cœur de son œuvre en suivant pas à pas les ravages qu’elle provoquait en lui, et sa manière de la vivre, jusqu’à la fin.

« Ce qui nous attire est sa façon d’avoir joué sur les limites de la fiction sur sa propre vie et d’avoir abordé avec grâce les thèmes du transfuge de classe, de l’homosexualité, de la sexualité, du théâtre, et de l’amitié tout au long de sa vie sans faire de cela une simple idée littéraire mais une oeuvre qui doit trouver sa place dans le théâtre aujourd’hui. » nous dit l’équipe de création. Mais que se passe t-il quand la tragédie du sida s’immisce dans la jeunesse d’une vie jusqu’à la faire basculer ?