Si ce nom est aujourd’hui tombé dans l’oubli, il était au XIXe siècle synonyme de gloire, quand Nadaud composait ses chansons - il en laissa 300 - que Brassens a parfois exhumés. Jetant un œil critique sur Napoléon III et son temps, les chansons de Nadaud, toujours humoristiques font partie du patrimoine roubaisien et c’est d’ailleurs à la médiathèque de cette même ville que sont conservées les partitions de Nadaud. Les chansons de Nadaud le modéré fonctionnent comme des caricatures dont le trait jamais outré dénonce tout en finesse les petits travers de la société bourgeoise de son temps.