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expos

Les manuscrits de Tagdemt

À l’occasion du bicentenaire de la naissance du duc d’Aumale, l’exposition des manuscrits dits de Tagdemt est présentée dans le cadre somptueux du Cabinet des livres du Château de Chantilly, le lieu même où sont conservés les livres les plus rares du château de Chantilly et dont l’environnement de reliures précieuses constitue un décor d’exception.

 

Parmi les manuscrits orientaux de Chantilly, 38 volumes proviennent de la « capitale nomade » (zamâla, devenu en français « smala ») de l’émir Abd el-Kader, prise d’assaut par le duc d’Aumale et ses troupes, dans la région de Mascara, le 16 mai 1843.Les ouvrages appartenaient aux premiers fonds de la bibliothèque de Tagdemt, capitale incendiée par ses habitants avant d’être détruite par les troupes françaises en 1841.

Initié à l’arabe, le duc d’Aumale a fait restaurer les ouvrages recueillis et en a confié l’analyse à de savants orientalistes. La section arabe de l’Institut de recherche et d’histoire des textes (CNRS) en a repris l’étude qui éclaire les milieux savants dans lesquels s’est formé Abd el-Kader.

Contrairement à l’Europe qui a vu se répandre l’usage de l’imprimerie dès son invention, l’empire ottoman a continué à ne produire que des livres manuscrits jusqu’au milieu du XIXe siècle. Les volumes forment un échantillon de la littérature alors en circulation au Maghreb grâce à une centaine de textes, le plus long couvrant près de quatre cents feuillets, le plus court une demi-page. Du XVIe au XIXe siècle, ils sont de précieux témoins de la calligraphie maghribî.

 

Publié le 18/03/2022


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