92b9ee35ee4374bdd5f03673249a3688c1a5afd3
F10aa4c672734a4f4805e373fe46ae2ec6d76f35
0720d2e911eea999800931681ea8ec170bfd8534
E981f425e1799a579794a3f5760d6d8177d69932
173e09cf518b5988e25324e5d0dcd5fe4fbf3b7d
2c05f0e77dd1a6919243c5cc2d91ab3b52aecb7b
343d7b284563e766c77c14aab8bba4cb0008a974
1e866f5c9fa2babed9241b0839a4a7b6457e6434
90c1c89569eea9baed8d19c8f6391fdfb94946ec
C6d662ca888f41bdc48ccb56e29b1d591c90257e
Fermer
conférence

Le bruit et la fureur, à propos de Much Ado about Nothing

Jean-Claude Dupas. Beaucoup de bruit pour rien est le titre d'une pièce de Shakespeare, fil rouge de cette intervention qui s'attachera (à nouveau) aux équivoques que l'on retrouve sans cesse dans ce théâtre de la reconnaissance, où, comme l'expliquait naguère Yves Bonnefoy, tout "se joue dans la parole", où il s'agit de "demander une écoute".

On constatera aussi que, à l'instar de ce que Walter Benjamin disait des concepts, l'interprétation est aux faits ce que les constellations sont aux étoiles, une affaire de sélection, d'exclusion et de construction, à défaut desquelles ne resterait qu' « une histoire / Racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur / Et qui ne signifie rien », évoquée dans une célèbre tirade de Macbeth.

Publié le 21/04/2022


Mots clés : litterature