La cicatrice / ANNULÉ

A peine sorti de l’enfance, Jeff, 13 ans, se heurte de plein fouet au regard des autres, parfois impitoyable, à cause d’un bec-de-lièvre que tout le monde nomme la « cicatrice ». Les mots faussement maladroits mais le ton toujours juste, intense, le comédien-metteur en scène étire les confessions douloureuses de cette enfance cabossée.

Dans les remous de l’adolescence, le récit fascinant et bouleversant d’un garçon qui souffre de sa différence.

À peine sorti de l’enfance, Jeff, 13 ans, se heurte de plein fouet au regard des autres, parfois impitoyable. La faute à un détail physique, un bec-de-lièvre que tout le monde nomme « la cicatrice ». Dans la cour de récré, les moqueries et les humiliations s’enchaînent avec toute la méchanceté et la cruauté dont sont capables les adolescents à cet âge. La blessure est vive et la vie vole en éclats.

Un acteur, un micro, une heure. Il avait 13 ans, lui aussi, quand il a découvert La cicatrice, premier roman de Bruce Lowery. Aujourd’hui, tandis que sur un écran défile le temps, Vincent Menjou-Cortès incarne Jeff à l’âge adulte et raconte. Le mal-être, la douleur, cette cicatrice béante qui ne se refermera jamais, les monstres du passé qui resurgissent. Les mots faussement maladroits mais le ton toujours juste, intense, le comédien-metteur en scène saisit le spectateur pour ne plus le lâcher. Dans une forme simple qui oscille entre le « stand-up raté » et le monologue théâtral, il étire avec une force tout en retenue les confessions douloureuses de cette enfance cabossée.