92b9ee35ee4374bdd5f03673249a3688c1a5afd3
F10aa4c672734a4f4805e373fe46ae2ec6d76f35
0720d2e911eea999800931681ea8ec170bfd8534
E981f425e1799a579794a3f5760d6d8177d69932
173e09cf518b5988e25324e5d0dcd5fe4fbf3b7d
2c05f0e77dd1a6919243c5cc2d91ab3b52aecb7b
343d7b284563e766c77c14aab8bba4cb0008a974
1e866f5c9fa2babed9241b0839a4a7b6457e6434
90c1c89569eea9baed8d19c8f6391fdfb94946ec
C6d662ca888f41bdc48ccb56e29b1d591c90257e
Fermer

Dick Annegarn

Dick est twist. Dick est allègre, festif, gourmand. Cela fait belle lurette que Dick Annegarn n’avait pas livré un album aussi radieux. « Un disque du matin », dit-il. Le matin pour l’élan, le souffle, l’envie, le grand « allons-y » de la joie. Car Twist ne se cache pas d’avoir voulu dire autre chose que ce que soufflent les vents du moment. Ces chansons lui ressemblent, évidemment, mais elles le montrent tourné tout entier vers une limpide lumière. Avec le temps, on considérait peut-être Dick Annegarn comme un grand échassier riche en proverbes qui tordait sa voix grave en même temps que les vieilles droites euclidiennes de la chanson française. Ce Néerlandais devenu occitan contait le monde à la manière d’un derviche farceur aux énigmes semées de safran, de cumin et d’angélique. Si on voulait le résumer, on ressortait Bruxelles et quelques cartes postales d’un parcours de plus de quarante ans derrière le micro. Et cela avait toujours une couleur de blues chewingumisé par une dolence insolente et forte en gueule – un blues poil-à-gratter, avec des airs de questions de maître zen à son disciple. Twist, album sorti le 18 novembre 2016