Trois lieux seront mis à contribution pour l'ouverture de cette biennale qui mêle « sport et culture, deux mondes qui finalement ne se rencontrent pas beaucoup » comme l'explique Julien Carrel, le directeur du festival : la Condition Publique avec des ateliers et l’exposition Secondes Vies du matériel sportif, le Kipstadium avec des initiations sportives et des interventions artistiques et le Vélodrome pour danser sur de la drum’n’bass music.

Si le coup d'envoi investit Roubaix, le festival dépasse largement les frontières de ces trois lieux en se baladant ensuite dans 30 communes partenaires en métropole lilloise, à Valenciennes, en Flandre intérieure et à Lens-Liévin. Car à travers ces 3 mois d'événements et la cinquantaine de propositions sportivo-culturelles, l'objectif est annoncé : « faire découvrir et redécouvrir de nombreux sports à un public que l'on imagine le plus large possible » poursuit le directeur. Ainsi, c'est en agissant « comme un émulateur plus que comme strict programmateur » que l'Entorse parvient à réunir des propositions de qualité venues aussi bien de villes que de structures (on retrouve notamment Métalu à Chahuter, le Spartak lillois, le Goethe Institut, le Prato, Parkour59...).

Le week-end d'ouverture annoncera d'ailleurs d'entrée de jeu ce mélange des genres vertueux : une fête foraine sportive et numérique occupera la Condition Publique (on pourra y croiser aussi bien de l' « aérobic philosophique » qu'un débat-brunch), où l'exposition Secondes vies du matériel sportif en profiter pour ouvrir ses portes. Le Kipstadium passera en mode arts et sports avec des ateliers, démo et initiations tandis que le STAB vélodrome s'associe à la Cave aux Poètes pour une Vélodrome'n'bass party. Car si la teinte de l'édition 2016 est footbalistique, il s'agit bien de lier tous les sports et toute la culture. Vaste programme.