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cinéma

Ramdam tournaisien

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Le festival du film qui dérange, un temps compromis par la brève fermeture des salles culturelles en décembre, est bien de retour pour secouer les esprits engourdis par l’hiver et les fêtes.

 

Confortablement installé au sein du cinéma Imagix, le Ramdam Festival s’est imposé en douze éditions comme un rendez-vous incontournable, apprécié des cinéphiles comme des simples curieux. En ces temps troublés, le comité de programmation a tenu à maintenir sa ligne éditoriale, tout en privilégiant les films offrant une lueur d’espoir. Durant dix jours, les festivaliers pourront découvrir, lors de 134 projections, 86 films (fictions, documentaires et courts-métrages). La sélection, couvrant à la fois 2020 et 2021, aborde la plupart des grandes crises actuelles : migrations, écologie, homophobie, dureté du système capitaliste… Un week-end entier (15 et 16 janvier) sera dédié aux courts-métrages, avec notamment deux séances pensées pour les enfants de 4 à 12 ans. Le bouleversant La vraie famille de Fabien Gorgeart ouvrira le festival le 17, en présence de l’équipe du film, dont Mélanie Thierry. Du côté des documentaires, entre autres grands films, Debout les femmes de François Rufin et Gilles Perret sur les métiers dits invisibles et Who we were de Marc Bauder, original recueil de témoignages autour de la question écologique, inviteront les spectateurs à se questionner et, pourquoi pas, à échanger autour d’un verre après la séance. A ne pas manquer pour faire évoluer son regard : La Fracture de Catherine Corsini ou l’improbable rencontre entre un couple bobo, formé à l’écran par Marina Foïs et Valeria Bruni Tedeschi, et un manifestant gilet-jaune incarné par Pio Marmaï, sur fond d’hôpital en crise. Mediterraneo de l’Espagnol Marcel Barrena, qui aborde la crise des migrants, et There is no evil de Mohammed Rassoulof, dénonciation des injustices en Iran, devraient également marquer durablement le public. Parmi de nombreux invités, Coline Serreau, la réalisatrice de Trois hommes et un couffin, viendra donner une leçon de cinéma, en parallèle de la projection de son film La Belle Verte, sorti en 1996. Qui mieux que Simone Veil, qui toute sa vie dérangea, pour conclure ce bel événement, à travers le biopic que lui consacre Olivier Dahan ?

Publié le 10/01/2022 Auteur : Aurore de Carbonnières

 

Ramdam Festival : du 15 au 25 janvier 2022, Imagix, Tournai, pass : 25-85€, www.ramdamfestival.be


Mots clés : Ramdam festival