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cinéma

Mon pote

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Victor est un peu ennuyé, mais comme ça ne se ferait pas de refuser, il accepte l'invitation d'un groupe de prisonniers à les rencontrer et à parler de son métier. Dans la vie, Victor est patron d'un magazine automobile réputé, et quand Bruno lui glisse discrètement une lettre lui demandant de l'embaucher pour l'aider à sortir plus vite de prison, il n'a pas le coeur de refuser, tout en se demandant bien dans quoi il s'est engagé. De fil en aiguille le patron et son nouvel employé vont se découvrir des atomes crochus. L'un se bat avec le fisc pour des arriérés d'impôts, l'autre pour changer de vie et ne pas retomber dans l'argent facile. Quand Bruno découvre les problèmes de Victor, il décide de faire d'une pierre deux coups et voilà l'amitié naissante entre les deux hommes soumise à rude épreuve.

On l'aura compris, comme souvent chez Marc Esposito (Le coeur des hommes, Toute la beauté du monde) tout ça est plein de bons sentiments et d'autant plus que le cinéaste a vécu une histoire dont il s'est inspiré pour construire son film. Peut-être aurait-il mieux valu confier le soin de la transposer à l'écran à quelqu'un d'autre tant, l'idée de départ, pour généreuse qu'elle soit finit par imprégner tous les plans, faisant d'un parcours humain probablement intéressant une histoire d'amitié un brin dégoulinante. Et ce n'est pas le jeu monolithique et très premier degré de Benoît Magimel qui y change grand-chose, au contraire, il faut plutôt compter sur le bagout et le décalage naturel d'Edouard Baer pour mettre du piment dans un film par ailleurs plutôt mal fagoté. L'intention ne suffit donc pas et, à trop vouloir bien faire, Esposito, pour généreux qu'il soit, signe un double portrait plutôt lisse autour d'un sujet qui méritait bien mieux.

Publié le 30/11/2010 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma