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cinéma

Max et les maximonstres

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Max, 9 ans, partage sa jeunesse entre une exubérance inventive et un brin tapageuse et une famille dans laquelle il se sent incompris. À l'occasion d'une dispute, il fuit la demeure familiale et embarque pour une étrange île où vivent les maximonstres, étonnantes créatures à la fois fascinantes et inquiétantes, aux émotions exacerbées et fortes d'un féroce instinct de jeu. Entre les monstres, à la recherche d'un moyen d'équilibrer leurs envies, et Max, à la recherche d'un refuge, la curiosité grandit vite, et Max est couronné roi avec la promesse de faire en sorte de rendre tout le monde heureux.

 

Au départ de tout, il y a un livre illustré pour enfants de Maurice Sendak qui, depuis sa sortie, a marqué de nombreux lecteurs de par le monde. Entre l'imaginaire baroque et le récit initiatique et divertissant que propose le livre, le cinéaste Spike Jonze réussit à adapter sans trahir le message fort de Sendak autant que le monde bariolé et emballant de l'enfance. Le pari était pourtant loin d'être gagné, mais, sans raccourci ni simplification, le cinéaste et ses acteurs, par un mélange entre effets spéciaux à l'ancienne et de technologie moderne, recréent cet espace de possibles et d'inquiétudes que reste l'enfance, tout en transmettant une énergie formidable au spectateur. Plus qu'un film pour enfants, Max et les maximonstres est un très beau film sur l'enfance que bien des adultes (et pas seulement les parents) devraient voir, ne serait-ce que pour, une fois encore, rêver de se déguiser en loup, de construire des forts aussi gigantesques qu'improbables, mener des batailles folles et rentrer ensuite profiter d'un solide goûter autour de la table familiale.

 

Publié le 17/12/2009 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma