92b9ee35ee4374bdd5f03673249a3688c1a5afd3
F10aa4c672734a4f4805e373fe46ae2ec6d76f35
0720d2e911eea999800931681ea8ec170bfd8534
E981f425e1799a579794a3f5760d6d8177d69932
173e09cf518b5988e25324e5d0dcd5fe4fbf3b7d
2c05f0e77dd1a6919243c5cc2d91ab3b52aecb7b
343d7b284563e766c77c14aab8bba4cb0008a974
1e866f5c9fa2babed9241b0839a4a7b6457e6434
90c1c89569eea9baed8d19c8f6391fdfb94946ec
C6d662ca888f41bdc48ccb56e29b1d591c90257e
Fermer
cinéma

Les châteaux de sable

C04714968af641e5714797cd4d6199e214607d90

Le père d'Eléonore vient de mourir. Pour procéder aux dernières démarches administratives et vendre sa maison dans les Côtes d'Armor, elle demande à Samuel, dont elle est séparée depuis quelques mois, de l'accompagner. Là bas, avec Claire Andrieux, dont l'agence est chargée de vendre la maison, les deux anciens amants se trouvent confrontés à leurs souvenirs et à l'avenir qui s'annonce pour eux.

Ce deuxième film, Olivier Jahan a mis plus de dix ans à pouvoir le faire. Aussi quand est née l'idée du scénario, le réalisateur n'a pas voulu trainer, quitte à tourner avec des moyens restreints. Entouré de fidèles auxquels vient s'agréger Yannick Rénier, le cinéaste signe un film qui n'hésite pas à s'emparer de techniques et de procédés devenus rares mais qui font ici sens avec le récit. Dans les pas d'une Eléonore un peu perdue, Jahan croque des instants de vie très universels avec un réel sens du portrait. Loin de tout sentimentalisme, le film dessine trois trajectoires que la maison paternelle va contribuer à réunir. Entre adresse au spectateur et usage parcimonieux d'une voix off presque littéraire, Jahan sort adroitement sa chronique des sentiers battus, au moins sur la forme. Car dans le fond, rien de bien neuf là-dedans, l'issue de cette parenthèse se laisse aisément deviner et c'est probablement la plus grande faiblesse du récit : à l'exception du personnage très joliment incarné par Sophie Rosa, le reste du film s'avère trop lisse.

Publié le 31/03/2015 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma