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cinéma

Le crime est notre affaire

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Les Beresford s'ennuient ferme dans leur retraite dorée. Principalement Prudence, qui rêve tout haut de crimes et de mystère quand Bélisaire, son mari, n'aspire qu'à profiter d'un peu de tranquillité. Lorsque la tante Babette déboule avec une histoire de meurtre ferroviaire, le sang de Prudence ne fait qu'un tour et elle profite de l'absence de Bélisaire pour se lancer dans une enquête qui va l'amener jusque dans les secrets de l'étrange famille Charpentier.

Retour gagnant pour le duo formé par André Dussolier et Catherine Frot qui, après Mon petit doigt m'a dit reprennent leurs personnages de couple d'attachants enquêteurs. Aux manettes, Pascal Thomas puise toujours dans le ton et l'ambiance surannée des récits d'Agatha Christie pour nourrir un cinéma coloré et inventif à l'image d'un casting qui prend un plaisir visible à incarner des personnages à mi-chemin entre l'archétype et la caricature. Sur le fil entre une adaptation intelligente et un jeu de ping-pong plein de taquinerie entre les deux enquêteurs, le film trouve un ton qui doit beaucoup au couple central tout en emportant dans une enquête divertissante. Loin d'un académisme trop souvent pesant, Pascal Thomas et son équipe donnent vie à un cinéma décomplexé et emballant. Catherine Frot y est pour beaucoup, André Dussolier aussi quand il joue les Marylin en kilt au-dessus d'une bouche d'égout capricieuse. Pascal Thomas, quant à lui, y continue son exploration futée de l'oeuvre de la romancière anglaise avec un plaisir si évident qu'il le communique presque naturellement à son spectateur. Ne reste qu'à se replonger dans l'abondante oeuvre de la reine du suspens à l'anglaise.

Publié le 14/10/2008 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma