Enlevé à son club en pleine adolescence, Maxime Belloc est devenu une star internationale du ballon rond avec le gros salaire et la grosse tête qui va avec. Quand il se brise la jambe dans un geste de colère, il doit mettre sa carrière de côté et aller passer quelques semaines au vert, la où tout a commencé.

Cousu de fil blanc, ce récit d'une renaissance sportive dans le football emprunte avec bonhomie des chemins extrêmement balisés, du champion hautain et colérique au vieux père et entraîneur ronchon, mais touchant en passant par la jeune équipe bariolée. Sans le casting que développait le film d'Olivier Dahan (les Seigneurs), l'histoire de Thomas Sorriaux mise plutôt sur la diversité. Face à un Medi Sadoun qui tient plutôt bien son rôle de footeux vantard, Chantal Lauby en recruteuse très spéciale et Gérard Depardieu en agriculteur/entraîneur s'amusent à bousculer leurs personnages dans une aventure pétrie de bons sentiments et de générosité. Le football à l'ancienne tente de faire encore bonne figure comme sport riche en valeur et en partage : clairement, ce n'est pas la partie la plus réussie du film qui se contente en plus d'aligner un casting disparate de préados qui servent plus à jouer sur les clichés qu'à promouvoir une saine diversité. Cinématographiquement, la caméra de Thomas Sorriaux se contente d'une approche très illustrative et plutôt fade déroulant une comédie finalement ordinaire et prévisible.