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classique

La Belle Hélène

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De la Rome antique au Bordeaux d'aujourd'hu, il n'y pas tant de chemin : Frédéric Maragnani le prouve en rédaptant le plus célèbre opéra-bouffe d'Offenbach.

Beaucoup connaissent l'histoire d'Hélène, réputée femme la plus belle du monde et à l'origine de la Guerre de Troie. Ici transposé dans un Bordeaux familier, Hélène se fait « star du quartier qui soupire d'amour pour le beau mécanicien, employé de son époux », lui-même passant du titre de roi de Sparte à delui de patron du garage du coin. Ce petit monde, où les classes sociales sont bien définies, reconstitue la vie de quartiers et ses interactions.
Pourquoi cette interprétation ? Frédéric Maragnani avoue s'être inspiré de la comédie italienne des années 60-70,  racontant une Rome où la vie de quartiers et les repas entre voisins sont le cœur de la ville. Ici, si le décor change, les personnages restent les mêmes : le peuple devient les voisins-potins incarnés par le chœur, Ménélas, le roi caïd fait la loi dans son quartier et Hélène, guidée par son désir, souhaite s'émanciper.

UN BIJOU DE MODERNITÉ

Considéré comme l'un des plus grands opéras-bouffes, La Belle Hélène se veut une parodie de l’Antiquité gréco-romaine, incroyablement moderne pour son époque grâce à ses anachronismes, son langage et surtout ses nombreuses critiques du Second Empire.
Frédéric Maragnani reprend ce qui a fait le succès d'Offenbach et propose ici une pièce originale et régionale.

Publié le 11/05/2011 Auteur : Co.Co

La Belle Hélène, du 20 au 29 mai au Grand-Théâtre, Bordeaux.


Mots clés : classique