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cinéma

L'Odyssée

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Inventeur du scaphandre et des dispositifs de plongée moderne, Jacques-Yves Cousteau rêve d'explorer les fonds marins. Prêt à tout pour avoir les moyens d'accomplir son rêve, il parcourt les mers pour réaliser des documentaires, explorer des fonds pétrolifères et mettre en scène ses voyages, parfois au détriment de sa femme et de ses deux enfants.

L'homme laissera néanmoins une trace dans l'exploration des mers, notamment en combattant pour la sauvegarde des mers et de l'Antarctique.

Projet d'ampleur du fait des moyens nécessaires, le film de Jérôme Salle coche toutes les cases du genre, explorant le parcours de l'homme depuis ses débuts dans l'après-guerre jusqu'aux années 80, du portrait public au portrait intime en passant par des images de cartes postales filmées au quatre coins du monde. Pourtant, intelligemment, L'odyssée s'éloigne aussi du portrait hagiographique pour éclairer des facettes moins connues de la vie du personnage avec pertinence mais sans injecter de dramaturgie excessive dans la description de la vie de Cousteau père. En revanche, quand le cinéaste s'attarde inutilement sur la relation entre le le commandant et son fils cadet, insistant sur les heurts et les fâcheries, le film tire vers le mélodrame feuilletonesque maladroit. Dommage, d'autant que le film n'a pas besoin de cet axe mélodramatique pour gagner en densité, et que Pierre Niney s'avère plus juste que le reste d'un casting par ailleurs impeccable (Lambert Wilson en tête). Pour autant, en dehors de quelques longueurs, le film dresse un portrait riche et contrasté d'un personnage complexe mais fascinant largement oublié aujourd'hui. Evidemment, les plans sous-marins sont nombreux et la musique d'Alexandre Desplat achève d'emballer le tout dans ce qu'il faut d'ampleur symphonique pour compléter un film et un portrait moins lisse qu'il n'y paraît.

 

Publié le 12/10/2016 Auteur : Guillaume B.

 

En s'attaquant à la figure du commandant Cousteau, Jérôme Salle parvient à éviter le portrait lénifiant au profit d'un film contrasté et riche sur un personnage un peu oublié. Lambert Wilson s'y révèle saisissant, quand Pierre Niney compose un Cousteau junior monochrome.

 


Mots clés : biopic drame histoire vraie