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IN WAX WE TRUST - portraits croisés de disquaires indépendants par Wax Tailor

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Réalisé lors de la dernière tournée US (en 2015) de l’artiste, In Wax we trust est un reportage qui va à la rencontre de disquaires indépendants. Comment perçoivent-ils la musique dématérialisée ? Quel est leur rapport avec le public ? Comment sont-ils devenus disquaires ? « Ce qui était important, c’est que je ne voulais pas que ce soit ‘un truc de DJ’, explique Wax Tailor. Je voulais un documentaire qui parle de façon universelle, réussir à communiquer un truc pour intéresser des gens qui ne sont pas dans la musique. » Et de nous en dire un peu plus sur ce documentaire...

 

Sortir : A quel moment d’une tournée on se dit « tiens, et si je faisais un documentaire sur les disquaires indépendants ? » ?

Wax Tailor : Le format documentaire est un format qui, à la base, m’intéresse. J’y pensais depuis un moment et l’occasion s’est présentée avec la tournée. Etre dans un bus, avec l’opportunité d’être tous les jours dans une ville différente… je me suis dit que si on s’organisait, il y avait moyen de mettre ça en place.
L’idée de départ, c’est faire des portraits de gens passionnés, mais aussi, alors que l’on parle depuis plusieurs années de crises de l’industrie musicale, ce sont toujours des personnes du marketing, des chefs de projets… de maisons de disque que l’on entend parler. Sans vouloir être poujadiste, je trouvais ça bizarre de ne jamais poser la question à des gens qui sont en contact avec le public tous les jours. On a donc mis ça en place en amont de la tournée, et une quinzaine de disquaires ont accepté de répondre. 

Sans spoiler, quelles conclusions as-tu pu en tirer ?

Je ne suis pas sûr qu’il existe de vraie conclusion. Il n’y a pas d’angélisme, tous ne sont pas des gens incroyables, dévoués…

Du côté de la forme, c’est aussi mon premier documentaire, j’y vois aussi des défauts. Je me suis d’ailleurs fait interpeller sur la dernière interview par Laura, gérante à Minneapolis, qui me demandait si j’interrogeais beaucoup de femmes… Et bien non, c’était la première. Ce à quoi elle me répond « et t’en parles de ça ? ». Elle avait raison.

Pour le fond, ce que je trouve intéressant, c’est par exemple Sean, à Atlanta. A la question « comment tu es devenu disquaire ? », il répond par son parcours et finit par avoir une phrase clé : « finalement, j’ai pas eu besoin de grandir ». C’est ce genre de moment que je venais chercher.

 

Publié le 31/10/2016 Auteur : Propos recueillis par Bérangère Deschamps

Documentaire à voir en intégralité sur le site de Wax Tailor (http://www.waxtailor.com/in-wax-we-trust-documentaire/) et sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=iTXPLhsx6wA

Le documentaire amorce aussi une nouvelle tournée autour de son dernier album By any beats necessary.