Et la lumière fut !

Depuis quatre ans, Les Nuits de la crypte proposent aux artistes invités de s'exprimer sur le thème de la Passion du Christ, et plus largement sur la souffrance intrinsèquement liée à l'humanité, à partir d'une ligne directrice : « Passion(s), Rencontres et Espérance ». Cette année, plusieurs intervenants se sont particulièrement penchés sur la figure de Marie, donnant son titre à l'exposition, Mater Dolorosa (Mère de douleur). Quinze artistes, croyants, agnostiques ou athées, ont accepté d'exposer leur(s) œuvre(s), pour la plupart créées pour l'occasion, selon des techniques variées. Parmi eux, l'explosif collectif Vega Project, replace Marie, « sorte de mère universelle », au centre d'une histoire dont elle a souvent été évincée, et transcende le propos religieux vers une réflexion sur l'image de la femme et de la mère, en un troublant écho avec l'actualité. Le public aura l'occasion de rencontrer et discuter avec les artistes lors des différentes soirées qui se tiendront dans la crypte, parmi les œuvres, à commencer par la soirée inaugurale du 23 mars. Plusieurs concerts, dont un Stabat Mater éclairé à la bougie le 30 mars, et un spectacle de danse le 5 avril permettront d'aborder sous un autre angle les thématiques de l'événement. Et le 4 avril, ce sera au tour des visiteurs de revisiter le thème de la Pièta, lors d'une nuit du dessin, en présence d'un modèle vivant.