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cinéma

Des gens qui s'embrassent

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Zef est musicien et réputé. Il est aussi très religieux, un peu austère et tout le contraire de Roni, son frère, bon-vivant, dépensier et bijoutier plutôt riche. Leurs deux filles s'adorent et quand la femme de Zef meurt au moment du mariage du Melita, la fille de Roni, ce dernier est obligé d'accueillir son frère. Dans le train qui la conduit à l'enterrement de sa mère, Noga croise un homme dont elle tombe aussitôt amoureuse, ignorante alors qu'il est le futur époux de sa sœur. Frères et cousines vont dès lors jouer un jeu de cache-cache sentimental dans l'ombre d'Aron, grand-père dont la mémoire flanche mais dont la fantaisie demeure intacte.

Dans le sillage d'une filmographie pour le moins chorale, Danièle Thompson évoque donc les divergences familiales et la difficulté à vivre avec et auprès des gens du même sang. Postulat plutôt convenu donc, passé à la moulinette d'un traitement inégal et maladroit qui tente de mêler le sentimental, l'humour et le sérieux finit par s'empêtrer dans une succession d'épisodes inégaux, mal agencés et assez ennuyeux. Du casting pléthorique qui compose cette mosaïque familiale, seul Ivry Gitlis, en papi fantasque tire quelque peu son épingle d'un jeu bien confus.

Publié le 10/04/2013 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma