Dernière saison avant grands changements

A la tête du théâtre depuis plus de 30 ans, Didier Thibaut se félicite de léguer à son successeur « une maison en belle et bonne forme ». La Rose des Vents est, en effet, en bonne santé financière et occupe une place de choix dans le paysage des institutions culturelles de la métropole lilloise. En plus de changer de projet artistique avec l'arrivée d'un nouveau directeur, le théâtre devrait bénéficier d'importants travaux, dont ses bâtiments ont grand besoin, dans les prochaines années. La saison 2018-2019 mêle, comme s'est toujours attaché à le faire la Rose, théâtre et danse. L'équipe tient à défendre un théâtre d'auteur de qualité et n'hésite pas à soutenir des compagnies émergentes, comme Le K, mené par le jeune Simon Falguières, qui présentera Le Nid de Cendres, une saga de 5 heures prenant place dans un univers de fable, de conte et de science fiction. Le Fils, drame familial évoquant le naufrage d'une mère dans l'intégrisme catholique, devrait marquer le public. En ce qui concerne la danse, la compagnie Baninga montrera sur scène sa difficile lutte pour défendre la danse contemporaine au Congo. Ouverte vers l'international, l'institution accueillera d'ailleurs de nombreux artistes venus de l'étranger, notamment la célèbre chorégraphe belge Lisbeth Gruwez et sa pièce The sea within. Comme les années précédentes, La Rose des Vents prendra part au Next Festival à l'automne, et proposera son Festival Théâtre 100% objets au printemps. La vente des billets pour les spectacles est d'ores et déjà ouverte.