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théâtre

Culture commune, cultiver le territoire

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Assise sur le territoire du Bassin Minier, Culture Commun redémarre pour une saison en deux temps, afin – comme d'autres – de se donner le temps d'ajuster les propositions aux impératifs sanitaires. Rien qui n'entame cependant une intense envie de retrouvailles et de rendez-vous avec les artistes et le public.

Pauline Sales invite dans J'ai bien fait ? (2 octobre) à interroger la pertinence et la justesse de l'action dans le sillage de Valentine, quadra en plein questionnement intérieur. On se bouge avec Vivace puis Chibani(12 octobre) : la première est une proposition dansée, dynamique et pleine de vie dans le sillage de deux danseurs envahis par une irrésistible pulsation intérieure, la seconde voit Aziz El Youssoufi dévoiler dans un percutant solo les dessous de ses 25 ans de voyage artistique intime. Kristof Hiriart avec Milia (30-31 octobre) plonge dans le fragment de vie d'une femme pour un spectacle familial plein de poésie. Puis François Cervantès raconte dans un moment de scène puissant et nourri de vérité son échange épistolaire avec un détenu dans Prison Possession (5 novembre) et relate, dans Le rouge éternel des coquelicots, l'histoire de Latifa propriétaire d'un snack dans les quartiers nord de Marseille (5-6 novembre). Un peu de musique résonnera ensuite à Aix-Noulette dans le sillage d'Henri Texier et de son trio (14 novembre), puis la création du Théâtre du Prisme, Si je te mens, tu m'aimes ? (20 novembre) issue d'une commande d'écriture à l'auteur anglais Rob Evans donne à voir les difficiles relations et échanges entre enfants et adultes avec la force propre à l'écrivain et au théâtre d'Arnaud Anckaert.

Du 24 au 29 novembre, le rendez-vous La beauté du geste convoque le mouvement pour quelques jours de danse de Bruno Pradet à Sylvain Groud en passant par Lionel Bègue ou Cyril Viallon. Début décembre (du 4 au 6), la Cie Carabosse marquera le trentième anniversaire de la remontée de la dernière gaillette autour d'installations de feu pour les fêtes de la Sainte-Barbe. La Cie Sacékripa invite ensuite (Vrai, du 9 au 11 décembre) à découvrir une expérience théâtrale illustrant la cohabitation de deux êtres dans un même espace, pour un périple entre humanité et animalité. Avec Screens (17 décembre), Stéphane Boucherie et la Cie l'Embellie s'emparent avec le texte de Sarah Carré, de la question de l'omniprésence des écrans dans la vie des enfants et plus largement les rapports parents-enfants. Plus que jamais, Culture Commune embrasse les enjeux de l'époque et invite à reprendre le chemin des salles, seul véritable espace d'expression pour les artistes et de rencontre avec les spectateurs. Plus indispensable que jamais. Reste à convaincre le public de continuer à revenir nombreux (avec masques et distanciation) se confronter à des propositions divertissantes, dérangeantes, nourrissantes, éclairantes, puissantes ou urgentes.

Publié le 02/10/2020 Auteur : Guillaume B.

 

Culture Commune

Base 11/19, rue de Bourgogne à Loos-en-Gohelle, spectacles dans tout le bassin minier

www.culturecommune.fr

J'ai bien fait, le 2 octobre. Espace Culturel Jean Ferrat à Avion