Des adieux sous la forme d'un cycle consacré donc à un répertoire notamment riche en compositions pour piano et orchestre ! Une semaine, huit concerts et la plupart des oeuvres phares du compositeur autrichien, interprétées par « des artistes enthousiastes et familiers de ce répertoire ».
Un compositeur qui, à ses débuts, a mis du temps à appréhender l'héritage de Beethoven : 20 ans en tout pour sa Première Symphonie, suivie du Concerto pour piano n°1 (ici par David Kadouch), tous deux empreints du « souffle de la jeunesse »... Il ne lui fallut derrière qu'un été pour écrire sa Deuxième Symphonie, « moins violente mais plus lyrique », avant d'enchaîner et finir sur la Quatrième, sa dernière, « hommage désenchanté au classicisme viennois ». Ajoutez à cela le Concerto pour piano n°2 (avec Stephen Hough), « un monument de la littérature pour clavier », un dialogue en violon et violoncelle et une pincée de récitals (l'ensemble Pygmalion, la mezzo-soprano Maria Riccarda Wesseling...), vous deviendrez "Brahms-incollable".