Le jeune chef qui monte dirigera l’Orchestre national de Lille à l’occasion du concert anniversaire des 90 ans du maître à penser, parfois controversé, de toute une génération de musiciens et de compositeurs. Pas de musique contemporaine sans la figure omniprésente de Boulez, fondateur de l’IRCAM. Rituel in memoriam Bruno Maderna (1975) a été composé par Boulez en hommage à son ami disparu. L’orchestre spatialisé y rejoue une version moderne de la Symphonie des Adieux de Haydn. En seconde partie, Berlioz, l’autre enfant terrible de la musique française, celui sans qui l’orchestre symphonique ne serait pas ce qu’il est. Sa fameuse Symphonie fantastique (1830) constitue un véritable manifeste orchestral du romantisme musical. Berlioz, comme Boulez, sont des révolutionnaires. Maxime Pascal aussi à sa manière…